S’il est vrai qu’il existe dans le pays aujourd’hui un sentiment général d’enlisement, voire de recul, il est tout aussi vrai que les “élites” haïtiennes doivent apprendre à connaître cette Haïti jeune, bouillante, branchée qui émerge “à cause de” ou “en dépit de”.
Haïti, jeune nation d’à peine 500,000 habitants en 1804 était déjà passée à 3,097,220 habitants en 1950, année du premier recensement national.
Vous auriez dû être 1000 aujourd’hui, portant fièrement une toge à cette cérémonie de fin de cycle de l’école fondamentale et secondaire.
Alors que l’inflation de plus de 20% rend encore plus vulnérables les conditions de vie de près de 5 millions d’Haïtiens en insécurité alimentaire, une forte appréciation de la gourde semble émerger depuis ces deux derniers mois comme la solution miracle pour baisser le coût de la vie, selon certains.
« Les signataires s’assurent qu’au cours de la période 2016-2020, l’État haïtien consacrera au financement public de l’éducation le plus élevé des deux montants suivants : soit 35% du budget national, soit 8% du Produit intérieur brut (PIB) du pays.
Tout faire pour ne pas perdre l’année scolaire, j’y croyais en novembre dernier dans un article publié sur le site du Partenariat Mondial pour l’Education[1] : « Laisser les enfants d’Haïti retourner à l’école”.
Tout faire pour ne pas perdre l’année scolaire, j’y croyais en novembre dernier dans un article publié sur le site du Partenariat mondial pour l’éducation[1] : « Laisser les enfants d’Haïti retourner à l’école ».
Il y a 20 ans, décembre 1999, directeur exécutif du Group Croissance, j’écrivais un article dans notre hebdomadaire, La Lettre de Conjoncture, «Haïti: le bogue de l’an 2000 ».